Partir étudier à l'étranger : à quel moment de sa vie ?

Quel est le bon moment pour partir ? Avant ou après le bac, pendant deux années d'études supérieures... La réponse dépend de vous !

Bras tendu avec montre sur ciel nuageux

Avant le bac ?

Seuls les échanges scolaires (maximum 6 mois) permettent de réaliser une partie de son cursus à l’étranger. Ces échanges sont mis en place par le responsable d’établissement d’enseignement. Quelques autres possibilités existent :

Faire une partie de sa scolarité à l’étranger

Il est possible d’effectuer une année dans un lycée français à l’étranger (Londres, Dublin, Vienne, Munich, Barcelone et Madrid) pour les élèves entrant en 1e ou en Terminale. La sélection se fait sur dossier et sur les aptitudes linguistiques. Il faut se renseigner dès son entrée en 2nd auprès du chef d’établissement.

  • Les échanges scolaires :

Les échanges scolaires longue durée sont rares (un échange consiste à partir à l'étranger dans une famille, puis d'accueillir le jeune sous les mêmes conditions). Se renseigner sur les possibilités qui peuvent exister dans le cadre de son établissement scolaire associé. Si l'Allemagne est une destination d'intérêt, l'OFAJ accompagne dans la mise en place d'une expérience en Allemagne.

Témoignage : découvre l'expérience de Laurine en échange scolaire avec l'OFAJ.

  • Une année scolaire à l’étranger :

Cette formule est destinée en priorité aux lycéens de 15 à 18 ans. Elle permet de suivre une année d’études à l’étranger. Le jeune est accueilli dans une famille et suit la scolarité classique du pays sans enseignement spécifique en langues. Attention, cette formule, mise en place par des organismes de séjours linguistiques, n’est pas validée par l’Éducation nationale, il faut s'assurer des conditions de retour auprès de son chef d’établissement. 

Témoignage : découvre l'expérience de Julie en Argentine.

Après le bac ?

Bien que le baccalauréat soit largement reconnu, les conditions d’admission dans les établissements supérieurs étrangers peuvent varier. Si d'aventure, la décision a été de faire ses études à l'étranger après le bac (que ce soit par l'entremise d'Erasmus+ ou d'autres programmes, ou même de sa propre initiative), Il faut s'assurer de la bonne équivalence de l'année (ou le diplôme) obtenu à l'étranger par rapport au système français.

Après un bac + 2 ?

Les BTS et DUT étant peu ou pas reconnus hors de France, ils permettent assez rarement d’entamer directement une licence à l'étranger.

Après un bac + 3 ?

Du point de vue de l'équivalence des diplômes, c’est la meilleure période pour partir étudier à l’étranger car c’est à ce niveau qu’il existe le plus de correspondances entre les formations françaises et étrangères. 

Deux solutions existent :
1 - Partir à titre individuel : 
Toutes les démarches sont à effectuer seul : La recherche d’un établissement, la reconnaissance des diplômes, l’évaluation de son niveau de langue, les aspects de la vie quotidienne (logement, possibilité de bourses d’études, etc.).


2 - Partir dans le cadre d’un dispositif ou d’un programme :
Certains établissements ont des accords avec des établissements européens et permettent des échanges. Des programmes communautaires ou des collectivités territoriales permettent d’obtenir des bourses pour la poursuite des études à l’étranger. Certaines démarches resteront à accomplir seul même si elles sont plus encadrées.

/!\ S'il est souhaité de partir de façon indépendante (c'est-à-dire hors des accords de mobilité de son école ou de son université). Il existe des dispositifs comme le PVT ou le CES. Il faut prendre le temps de se renseigner sur la possibilité d'effectuer une année de césure.

Pour plus d'informations : Animafac.

Témoignages : découvre plusieurs expériences de jeunes partis en mobilité à l'étranger sur Forum des Voyageurs - Le Podcast.

Mis à jour le 19/07/2023
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